Au catalogue des violences conjugales, il y a aussi les mots
Dans l’attirail du mari ou du
compagnon violent, il n’y a pas que la violence physique. On
fait mal:
- par l’insulte
- en ridiculisant la parole de l’autre.
-en la disqualifiant dans une compétence à s’habiller, à
parler en public, à faire l’amour “pour donner du plaisir”,
à sa façon de s’y prendre avec les enfants.
- en insistant sur
son incompétence dans certains domaines,
particulièrement ceux dans lesquels son mari prétend
exceller.
Souvent le mari qui pratique ce type de violence a un
sentiment d’infériorité vis-à-vis de sa femme et se
satisfait en la ravalant. L’effet que provoque son attitude
est pour lui, gratifiant. Cet homme dans ses relations
sociales ou professionnelles ne fait souvent “pas de
vagues”. C’est à la maison qu’il devient le petit chef qu’il
n’a pas réussi à être dehors. Parfois aussi, il reproduit le
type de relation du couple parental; parfois encore il fera
“comme fait tel ami ou collègue qu’il admire et qui “ne se
laisse pas commander par une femme” car il faut être “maître
chez soi.” C’est dès le début de sa relation avec un homme
que le femme victime a mis le doigt dans cet engrenage. Même
quand elle a repéré cette tendance dans les premiers temps
de sa première relation, elle a espéré que par son amour les
choses changeraient. Malheureusement l’amour n’agit pas sur
les hommes médiocres pour les rendre intelligents .