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La violence sexuelle-
La femme n'a pas besoin de franchir le seuil de sa maison pour se trouver exposée à la violence.
Même dans les sociétés les plus développées, les femmes et les jeunes filles de tous les milieux ou catégories sociales, sont majoritairement victimes de la violence que les hommes même très jeunes leur font subir.
Il y a des degrés à la violence, mais la première violence est déjà intolérable.
Aucune prise de drogue, aucune pulsion "irrésistible", aucune provocation, rien dans l'attitude et le comportement n'autorise un homme à provoquer une femme par violence à une relation sexuelle qu'elle ne souhaite pas et à laquelle elle résiste.
autelephonemini La violence sexuelle est un crime qui se déroule souvent en silence parce que l'agresseur domine par la peur directe, celle des représailles qu'il inspire et que la victime est sous sa dépendance ou son autorité.
Toutes les femmes victimes doivent dénoncer l'agression et désigner l'agresseur à son entourage familial et professionnel.
Elles ont des raisons de se taire, mais ces raisons ne sont jamais bonnes.
Un crime qui n'est pas dénoncé va se répéter.
La femme violée qui se tait sera violée encore et son agresseur pourra se targuer de son consentement :”on la viole, et elle aime ça”.
Voici des questions et des idées reçues qu'on est étonné d'entendre poser ou répéter.
-est-ce que ce n'est pas un peu de sa faute ?
- son accoutrement, sa démarche, son sourire ont été peut-être un encouragement?
- après tout, elle n'en est pas morte! Et c'est déjà une vieille histoire.
- combien de temps encore va-t-elle ressassé son histoire? Il faut un jour tourner la page.
-on sait comment sont les hommes; on ne va pas les provoquer.
- elle est allée aussi se mettre dans une situation …c'est comme si elle l'avait cherché!
- cette aventure va la calmer un peu…Le plus navrant est que ce sont souvent aussi les femmes qui expriment ces avis. Cela vient de ce qu'elles qui ont toujours été sous la dépendance des hommes dans nos société machistes. Elles épousent les concepts et les idées qui régissent les relations sociales et font les mentalités. Elles se voient comme victimes désignées. Toute  révolte, et le simple sentiment de leur dignité, sont pour elles une transgression dont peu sont capables. Les hommes qui se taisent n'en pensent pas moins que la femme violée a provoqué son agresseur et que la résistance trop molle qu'elle a pu montrer est dans le code de la séduction, un encouragement à l'accomplissement du viol.
L'abattement et la passivité de la victime après l'acte sont la preuve de son consentement.

Dans la réalité, bien entendu, la femme ne guérit pas de son viol. Elle reste marquée et se sent salie d'autant plus que souvent, elle ne l'a pas dénoncé et que son violeur est un familier, son patron, un collègue, son mari ou compagnon; une personne de son entourage.

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